Dans un contexte marqué par les rapides mutations environnementales et le bouleversement des écosystèmes, Apprendre de l’inconnu posera une question essentielle : comment affronter les ruptures écologiques sans céder à la sidération, et quelles réponses historiques ou sensibles ont été mobilisées par le passé pour faire face à l’inconnu ? Quelles manières d’habiter, de créer et de transmettre émergent lorsque les repères vacillent ?
De la fonte des glaciers aux archives coloniales, des catastrophes oubliées aux récits fictionnels de demain, ce symposium interroge les manières dont les sociétés, passées et présentes, affrontent l’inconnu.
Croissant archéologie, histoire, sociologie, littérature, art et architecture, les intervenant·es exploreront les récits, esthétiques et stratégies collectives qui permettent d’imaginer d’autres manières de naviguer dans l’inconnu.
Avec :
Amita Baviskar, rectrice et professeure d’études environnementales, de sociologie et d’anthropologie, université Ashoka
Jeanne Brun, historienne de l’art, directrice adjointe du Musée national d'art moderne, Centre Pompidou
Radha D’Souza, professeure de droit, université de Westminster
Olivier Dangles, directeur de recherche, Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE), Montpellier
Thomas Doxiadis, architecte paysagiste
Matthieu Duperrex, maître de conférences en sciences humaines et sociales, École nationale supérieure d’architecture de Marseille
Magdalena Grüner, doctorante, université de Hambourg
Ayesha Hameed, artiste / Fellow de la Fondation Kone et professeure de recherche artistique à l'université d'Helsinki
Khalil Joreige et Joana Hadjithomas, artistes et cinéastes
Tom Hirst, musicien
Diébédo Francis Kéré, architecte, lauréat du prix Pritzker 2022
Catharina Landström, cheffe de division, Université de technologie de Chalmers
Eric-Daniel Lacombe, architecte
Christophe Leclercq, enseignant en histoire de l’art et humanités numériques, École du Louvre
Valérie Masson-Delmotte, directrice de recherche au CEA et ancienne coprésidente du groupe 1 au GIEC
Patricia Murrieta-Flores, codirectrice du Centre des humanités numériques de l’université de Lancaster
Eléni Myrivili, responsable mondiale de la lutte contre la chaleur pour le Programme des Nations unies pour les établissements humains
Grégory Quenet, professeur en histoire de l’environnement, UVSQ, université Paris-Saclay
Paul-André Rosental, professeur d’histoire, Sciences Po, Paris
Élodie Royer, curatrice indépendante et doctorante, École normale supérieure
Thomas Schlesser, directeur de la fondation Hartung-Bergman
Bas Smets, architecte de paysage du parc paysager de LUMA Arles
Jonas Staal, artiste
Skylar Tibbits, fondateur et codirecteur du Self-Assembly Lab, MIT
David Wengrow, professeur d’archéologie comparative, Institut d’archéologie de l’University College de Londres