Tous les ans au mois de novembre, dans les cinémas et bibliothèques, Le mois du film documentaire propose une sélection de films, en partenariat avec Images en Bibliothèques.
On oppose souvent changement individuel et transformation sociale. Entre le point de vue psychologisant et le déterminisme historique ou sociologique, le documentaire trace une voix médiane, faisant place à une pensée de la complexité chère à Edgar Morin qui permet d’appréhender l’individu dans toutes ses dimensions, cognitives, comportementales, sociales, politiques…
C’est ce que les bibliothèques de Marseille vous proposent avec cette programmation tentant de lire les parcours individuels et collectifs comme autant d’oeuvres ouvertes.
SAMEDI 8 NOVEMBRE À 18H
> Alcazar, salle de conférence
Concert Fuzz and Drums (rock 70’s)
Power-duo with a lick of fuzz and a hint of drums. Marseille, France.
Suivi d’une projection : Dreaming walls
De Maya Duverdier et Amélie van Elmbt, 2021, 90 mn
Lieu mythique de la contre-culture des années 1960 voué à devenir un hôtel de luxe, le Chelsea Hotel est en chantier. Le film parcourt le corps de l’hôtel, et le quotidien des pensionnaires résidents qui continuent de vivre et créer au milieu des travaux.
MERCREDI 12 NOVEMBRE À 17H30
> Alcazar, salle de conférence
Ne croyez surtout pas que je hurle
De Frank Beauvais, France, 2019, 1h15. VF.
Sous la forme d’un journal intime monté sur le mode du found footage (fabrication d’un film à partir d’images d’autres films), le réalisateur nous parle d’événements ayant eu lieu entre avril et octobre 2016, période durant laquelle il regarde plus de 400 films.
VENDREDI 14 NOVEMBRE À 17H30
> Alcazar, salle de conférence
Iran, l’utopie en marche
De Jocelyne Saab, 1980, 52 min
Ce film s’écarte de l’actualité brûlante de la Révolution iranienne qui donnait naissance à une République Islamique, pour tenter de cerner ce que représentait d’un point de vue sociétal cette vague qui allait déferler sur le monde musulman.
Projection suivie d’une rencontre avec Nadine Asmar, réalisatrice et membre de l’association Jocelyne Saab.
SAMEDI 15 NOVEMBRE À 14H
> Alcazar, salle de conférence
Restituer ? L’Afrique en quête de ses chefs d’oeuvre
De Nora Philippe, 2021, 83 min
Une histoire du pillage colonial de 90% des patrimoines africains, des combats incessants depuis l’Afrique pour les retrouver, et de grands muse?es qui ce?le?brent les arts africains mais gardent jalousement les centaines de milliers d’objets qu’ils possèdent.
Projection suivie d’une rencontre avec Floriane Hardy Picard, responsable des publics et de l’action culturelle, Musée d’Arts Africains, Océaniens, Amérindiens - MAAOA.
SAMEDI 22 NOVEMBRE À 18H
> Alcazar, salle de conférence
Les fils qui se touchent
De Nicolas Burlaud, 2024, 78 min.
Un film pirate, punk et poétique, qui allie de façon intelligente et tonique le personnel et le politique, la mémoire de nos neurones et des luttes collectives. Nicolas Burlaud a animé pendant 25 ans le collectif Primitivi, TV locale marseillaise.
En présence du réalisateur.
MERCREDI 26 NOVEMBRE À 15H
> Alcazar, salle de conférence
Un animal, des animaux
De Nicolas Philibert, 1944, 57 min.
Filmé pendant les travaux de rénovation de la galerie de Zoologie du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris dans les années 1990, le film raconte la métamorphose du lieu. Dans ce documentaire vous pourrez découvrir des animaux et espèces disparus.
À partir de 9 ans.
MERCREDI 26 NOVEMBRE À 18H
> Alcazar, salle de conférence
Des voix dans le choeur : éloge des traducteurs
De Henry Colomer, 2017, 65 mn.
Sophie Benech, Danièle Robert et Michel Volkovitch nous invitent à partager dans leur atelier l’exercice d’équilibrisme qu’est la traduction de poésie. La greffe d’une langue à une autre, l’échange entre deux voix singulières : un voyage au royaume de la nuance.
En présence du réalisateur.
VENDREDI 28 NOVEMBRE À 18H
> Alcazar, salle de conférence
Apolonia Apolonia
De Léa Glob, 2022, 116 mn & 52 mn.
Léa Glob filme pendant treize ans avec fascination la magnétique Apolonia Sokol, élevée dans une communauté d’artistes au Lavoir Moderne parisien, un théâtre d’avant-garde fondé par ses parents, et sa vie de bohème.