Agenda

À travers ce ballet suspendu, Rachid Ouramdane poursuit son exploration du geste aérien et interroge ce qui nous façonne : nos souvenirs, nos défunts et ces présences invisibles qui continuent de nous accompagner. La danse devient alors un souffle vers l’autre, une célébration de la transformation perpétuelle des êtres. Les corps se frôlent, s’attirent, se portent et se relâchent tandis que chaque voltige cherche à capturer un instant fugace ou retenir une empreinte de ceux qui nous ont construits, mais qui ne sont plus là. Dans cette grâce évanescente, Contre-nature nous rappelle que nous ne sommes jamais seuls : il y a toujours une trace, un écho qui résonne en nous.

Guitariste de talent, John Mayer est très tôt repéré par la presse musicale et l’industrie du disque. Sa notoriété sera immédiate. Après des premières sorties marquées par une pop plutôt conventionnelle, sa musique entame au milieu des années 2010 un véritable virage vers un rock teinté de blues et de jazz. Il y gagnera là encore plus en popularité. Un concert aussi bien électrique et acoustique, à l’image des différentes facettes de cet éternel jeune premier au jeu de guitare virtuose.

Sex. Cendrillon. Iguane. Cuisine au beurre. Drogue. White bitch. Sensibilité.
Venez rire et avoir honte.
C’est ça Alexandre Kominek.

C’est-à-dire des oeuvres et des artistes que l’on imagine souvent aux frontières de la folie, mais qui ont surtout en commun de ne pas être issus d’une culture artistique bien identifiée ou déterminée par les genres, les normes ou les époques, qu’on ne saisit pas d’emblée. Il nous propose ici, toujours accompagné par les sons complices et envoûtants du compositeur et pianiste Fausto Ferraiuolo, les deux derniers volets d’une trilogie initiée avec Nannetti, le colonel astral.

Deux spectacles, deux hommages vibrants à deux figures bouleversées et bouleversantes. D’abord avec l’art brut de Giovanni Galli, artiste hors normes, qui dessine à l’infini une BD avec des personnages habités par le désir farouche de changer de genre, de devenir femme. Une obsession dont Gustavo s’empare et qu’il transcende dans une chorégraphie vertigineuse, GIOVANNI ! ... en attendant la bombe. Et puis celui de l’emblématique Melina Riccio, avec M. Un amour suprême, qui à travers ses chansons, poèmes, graffitis et broderies, tente de "recoudre" un monde fragmenté et restaurer des liens perdus avec l’essentiel. Gustavo et Fausto ont passé du temps avec elle, collecté ses œuvres et ses pensées, enregistré des entretiens, tourné des images, partagé ses forces et ses faiblesses. Ils témoignent sur scène, en parole en musique et en vidéo de cette rencontre intime qui nous bouscule.

En 1901, Berthe Weill ouvre sa galerie dans le quartier de Pigalle, au 25 rue Victor-Massé. Elle choisit de s’engager aux côtés de nombre d’artistes très différents qu’elle promeut, contribuant souvent à leur révélation puis à l’essor de leur carrière malgré ses moyens limités.

Parmi eux se trouvent certains des plus grands noms des avant-gardes (Picasso, Matisse, Modigliani, Valadon…), comme d’autres aujourd’hui moins en vue. Avec un enthousiasme sans faille, elle a été leur porte-voix et les a soutenus pendant près de quarante ans. Dès 1933, elle publie Pan ! Dans l’œil…, ses souvenirs de trois décennies d’activité. Pourtant, la trajectoire de Berthe Weill n’est aujourd’hui pas encore inscrite au firmament des marchands d’art où figurent en bonne place Daniel-Henry Kahnweiler, Paul et Léonce Rosenberg, Ambroise Vollard et Paul Guillaume

Psychanalyste, grand amateur de Jazz et spécialiste du blues, Francis Hofstein viendra nous présenter l’ouvrage de l’écrivain autrichien Jean Améry, « Sous l’emprise du Jazz », publié en 1961 et seulement traduit aujourd’hui. On y trouve le portrait de 20 musiciens importants et une postface de notre invité avec lequel vous pourrez dialoguer et échanger.

Inscription et infos >> librairie@lacarline.fr ou croqlivres@gmail.com

Synopsis :
Pierrot, 45 ans, est autiste et vit dans un foyer médicalisé.
Déterminée à lui offrir une vie digne, sa sœur Camille le prend chez elle et se met en quête d’un endroit mieux adapté à sa différence.
Le chemin est long mais c’est la promesse d’une nouvelle vie, au sein de laquelle chacun trouvera sa place.

© Allocine

Marie-Claude Pietragalla, célèbre danseuse et chorégraphe, se métamorphose sur scène pour incarner la légendaire chanteuse Barbara. Dans ce spectacle magistral, elle devient le reflet vivant de l’icône musicale, transportant le public dans l’univers poétique et mélancolique de la chanteuse.

A travers chaque mouvement, chaque geste et chaque expression, Marie-Claude Pietragalla révèle la profondeur des émotions qui ont marqué la musique de Barbara. Sa danse devient un langage vibrant, traduisant les paroles et les mélodies emblématiques de l’artiste.

Les souvenirs, les joies et les peines se matérialisent dans chaque pas, offrant au public une expérience visuelle et émotionnelle unique.

Spectacle tout public à partir de 8 ans.
Gratuit, sur réservation par mail à l'adresse : culture@allauch.com
Dans la limite des places disponibles.

"Paysages" - Peinture à l'huile & Pigments.

Entrée libre.

Au programme :
> Antonín Dvo?ák : Quatuor à cordes « Américain », Op. 96
> Erwin Schulhoff : Quatuor à cordes, Op. 25
> Béla Bartók : Six Danses populaires roumaines.

Avec Agnès Kosza et Corinne Moirano-Cartigny (violons), Guitty Peyronnin (alto) et Manuel Cartigny (violoncelle).

Sarah Schwab est un phénomène vocale.
Dans une mise en scène scénarisée par Patrick Sébastien, c’est une succession de performances vocales. À travers Céline Dion, Britney Spears, Véronique Sanson, Anastasia, Vanessa Paradis, Lady Gaga et des dizaines d’autres.

Croquis glanés dans les Pyrénées entre deux versants de montagne, entre deux saisons, entre sauvage et domestique.
Avec ses carnets, aquarelles, encres et feutres,
Emilie Tarascou explore un val perdu et les êtres qui le peuplent.
Cette immersion a inspiré la mise en scène du concert dessiné et animé Versant Vivant, en duo avec le musicien Simon Kansara.

Après avoir travaillé pour le cinéma d’animation, les arts numériques et la bande dessinée,
Émilie Tarascou a souhaité porter sur scène et dans ses oeuvres exposées son amour pour
le monde vivant. Aux crayons, pinceaux, plumes, craies, le geste d’Émilie amène le spectateur
dans une rêverie intérieure, au cœur des paysages entre ciel et terre qu’elle voit chaque jour
à sa fenêtre dans les Pyrénées Atlantiques

Dans les montagnes enneigées, les activités sportives comme le ski, l’escalade glaciaire ou le parapente se déroulent au milieu d’une faune discrète mais adaptée aux conditions extrêmes, rappelant l’importance de préserver ces derniers refuges naturels.

En 2025, le Festival Musiques Interdites célèbre deux décennies d'un combat essentiel : faire revivre les œuvres censurées par les régimes totalitaires du XX? siècle. Vingt ans après sa création, ce festival unique en Europe poursuit sa mission fondamentale : réhabiliter des compositeurs persécutés dont les œuvres ont été qualifiées de "dégénérées" ou bannies pour des raisons idéologiques et raciales.

Le concept d'"Entartete Kunst" (littéralement Art Dégénéré) a marqué l'une des plus vastes entreprises de censure culturelle de l'histoire moderne. Si l'exposition de "Art Dégénéré" de 1937 à Munich est restée tristement célèbre pour les arts plastiques, son pendant musical, l' "Entartete Musik", passé sous silence tant au niveau historique que des programmations culturelles, a eu des répercussions tout aussi dévastatrices sur le patrimoine musical européen.

Pour célébrer l’engagement des acteurs de ce projet ambitieux et humaniste, une rencontre et un intermède musical auront lieu pour l’occasion :
- Présentation du festival et de ses 20 années d’existence par Michel Pastore, directeur du festival Musiques Interdites
- Illustrations musicales de cette notion de musique "dégénérée" : "Urlicht" de Mahler et un lied de Schreker, par Aude Extremo (mezzo-soprano),
"Aria" de Marietta issu de l’opéra "La Ville Morte" de Korngold, par Irina Stopina (soprano) et Vladik Polionov (piano).

Organisé par le Festival des Musiques Interdites, en partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille.

• Entrée libre et gratuite à l'auditorium du musée d'Histoire de Marseille dans la limite des places disponibles