Agenda

Dialoguant entre peintures, dessins, affiches, photographie naissante ou plus contemporaine, mobilier archéologique et carnets de croquis, cette nouvelle présentation réunit 200 œuvres issues des collections du musée.
Nous suivrons les traces de l'artiste-voyageur Félix Ziem et des peintres tels Francis Picabia, Raoul Dufy ou André Derain.

Ce nouveau parcours permet également de mettre en lumière des artistes méconnus comme René Seyssaud ou David Dellepiane ainsi que des œuvres inédites ou peu présentées.

> 9h : Départ du semi-marathon
> 9h45 : Départ pour la course de 10 km
> 11h30 : Courses enfants de 5 à 14 ans (gratuit)

Courses ouvertes aux handisports

> Inscriptions : www.chronosporters.fr

A la recherche de nouveaux territoires poétiques et utopiques, neuf interprètes se laissent porter par des flux nomades et tissent un organisme-broderie mis en mouvement par leur interdépendance.





La chorégraphe brésilienne Lia Rodrigues est de retour avec Borda, création qui marque et célèbre les 35 ans d’existence de la Lia Rodrigues Companhia de Danças, installée dans la favela de Maré à Rio de Janeiro depuis 2004. Inspirée par la polyvalence du terme « borda » en portugais – qui signifie à la fois « frontière », « confins », « seuil », « limite », « barrière », mais aussi « rêve » et « fantasme » – Lia Rodrigues invite à dépasser la perception des frontières comme simple espace physique générateur d’exclusion. Borda fait renaître sur scène des costumes et des objets d’archive issus des spectacles emblématiques créés par la compagnie au cours de ses 35 ans d’existence. À l’image d’une lisière, la porosité des frontières mentales et physiques fabrique une fiction où rêve, fantasme et métamorphose s’entrelacent, dévoilant sous une autre lumière les tissus de la réalité.





Mêlant militantisme et utopies, Lia Rodrigues croit à la synergie entre l'art et les processus sociaux. Après avoir participé au mouvement de danse contemporaine de São Paulo dans les années 1970, elle fait partie, en France, de la compagnie de Maguy Marin entre 1980 et 1982. De retour au Brésil, elle fonde la Lia Rodrigues Companhia de Danças en 1990 à Rio de Janeiro. En 1992, elle crée le Festival annuel de danse contemporaine Panorama de Dança, qu’elle dirige jusqu’en 2005.

Avec Mortel jus de Mortel, la compagnie “La présidente a eu 19” signe une création aussi rare que captivante, à la croisée du cirque, de la performance mécanique et du théâtre forain. Au cœur du Mur de la Mort, structure mythique américaine datant de 1930, classée monument historique, les motos prennent de la hauteur et défient la gravité, filant à la verticale sous les yeux du public installé au plus haut du mur.

Mais ici, la performance technique se mêle à une mise en scène poétique, burlesque et musicale : bruit, vitesse, frissons, tendresse, odeur d’essence, rire nerveux et clameurs… tout se bouscule dans cette "barrique géante" métamorphosée en théâtre vivant.

Entre traditions foraines et créations contemporaines, ce spectacle sensoriel fait vibrer les corps autant que les cœurs. Quand un cirque mécanique au bout du rouleau se rappelle brusquement qu’il est l’attraction la plus sensationnelle du grand bazar forain. Le spectacle qui réconcilie le mur de la mort avec… la vie !

Spectacle tout public.
Durée : 40 minutes.

La 11e édition de notre festival rend hommage à la femme ! Des pièces variées vous attendent sur des sujets toujours d'actualité.
Venez découvrir l'histoire de ces femmes célèbres ou anonymes qui ont marqué leur temps!

Nous vous attendons nombreux pour un moment de partage !

Du Parc du Château d’Eau jusqu’au centre historique, de nombreux exposants d’univers différents vous attendent. Des surprises, des animations rythmeront votre venue et feront la joie de vos enfants. Vous pourrez également vous restaurer, boire un verre histoire de faire une pause et profiter du moment.

L'E.T.A. est un mouvement de lhération du peuple baseu Créé en 1959 sous la dictature franquiste c'est donc un mouvment de libération du peuple basque, terroriste certes, centré sur sa lutte contre la dicatutre. Créé en 1958, il a organisé deses événmensts qui ont ébranlé le franquisme. Une fois la démocratie régtablei, l'autonomie dupays bast-qyue obtenue, l'E.T.A a fini par se dissoudre en 2018. Une hisotire passionnante.

Chaque année l'association Team Oxygen organise une semaine Sentinelle qui consiste à dépolluer les fonds marins sur un itinéraire précis en partant du bord et en longeant la côte à la nage.


Cette année se sont 30 apnéistes qui parcourrons la rade marseillaise de l'Estaque aux Goudes afin de la nettoyer.


Des ateliers de sensibilisation sont prévu à chaque sortie de l'eau tout au long de la semaine autour des déchets ramassés. Ces derniers font alors l'objet d'une caractérisation précise afin de répertorier les détritus et partager les données via des sites de sciences participatives. La participation au projet Sentinelle est soumise à des critères de capacités en apnée et plongée sous-marine, et d’adhésion à l’association. L'ensemble de la semaine fera l'objet d'un tournage afin d'en extraire un documentaire de sensibilisation tous publics.

L’organisation du rythme qui impose son propre temps, et sa voix qui « charme » êtres et dieux. Cette voix, quelle est-elle dans les musiques d’aujourd’hui ? Perce-t-elle encore le bruit du monde ? A-t-elle encore le pouvoir de charmer ?

Adèle Yon Mon vrai nom est Elisabeth




Les enfants d’Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n’en parlent pas à leurs enfants qui n’en parlent pas à leurs petits-enfants.




Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C’est à peu près tout.



Née en 1994 à Paris, Adèle Yon enquête, écrit et cuisine. Normalienne, chercheuse en études cinématographiques, c’est à l’occasion de sa thèse au sein du laboratoire de recherche-création SACRe qu’elle se lance dans l’écriture. Parallèlement, elle travaille à Paris et dans la Sarthe comme cheffe de cuisine.







Martin Mongin : Le livre des comptes


Et si un livre pouvait tout faire basculer ?



Versailles. Le pre?sident de la Re?publique rec?oit ministres, patrons et investisseurs afin de pre?senter ses nouvelles dispositions visant a? exterminer le droit du travail. Mais voila? que la publication du myste?rieux Livre des comptes menacerait de renverser le pouvoir en place. Vite, il faut retrouver l’ouvrage avant qu’il ne paraisse. Roman de l’utopie et re?flexion sur la ve?rite?, Le Livre des comptes me?le joyeusement science-fiction, fantastique, satire politique, re?cit picaresque ou conte oriental, faisant s’entrechoquer, des mondes qui n’auraient jamais du? se croiser.




Martin Mongin est né en 1979, il a été professeur de philosophie jusqu’en 2019 et a signé des articles dans des revues (notamment Le Monde diplomatique) et publié des textes d’intervention (essais, satires, pamphlets) sous des noms d’emprunt, notamment aux éditions Pontcerq. Francis Rissin, son premier roman, a remporté plusieurs prix de la rentrée littéraire 2019 (Prix de Flore, Prix Wepler), dont le prix Effractions/SGDL 2020. Parallèlement à son activité de romancier, il collabore aujourd’hui avec des compagnies de théâtre (l’Atelier des possibles, l’École parallèle imaginaire). En janvier 2022 paraît son deuxième roman Le Chomor (Manuel des joueurs) et en janvier 2025 avec Le Livre des comptes.





Roxana Hashemi : L'anniversaire de toutes les choses





Les humains e?tincelaient d’anticipation

le tram n’avait fait aucun arre?t
il traversait la ville seul
tu chantonnais ma note sous la douche

tout le monde s’e?tait repasse? les cheveux

ou les cra?nes

c’e?tait le de?but d’une journe?e ade?quate


Roxana Hashemi est iranienne et allemande et vit et travaille à Marseille. Elle co-dirige la revue Muscle avec Laura Vazquez, elle écrit et traduit depuis l’anglais et l’allemand. Elle travaille également à La Marelle, lieu de résidences d’écrivains à Marseille. On peut trouver quelques-uns de ses textes dans les revues BoXoN, Remue.net, et dans le dernier numéro de la revue Nioques. Son premier livre, L’anniversaire de toutes les choses, a paru en 2024 aux éditions NOUS.

Cet événement s’inscrit dans la 10? édition du festival Inventerre – le festival de la biodiversité : un rendez-vous incontournable pour toutes celles et ceux qui aiment la nature et veulent la préserver.

A l’interstice entre langage et mouvement, la performance L’Echo met en lumière la puissance de la parole comme geste chorégraphique. Née de la rencontre entre la chorégraphe franco-algérienne Nacera Belaza et la comédienne française Valérie Dréville, la pièce cherche à défier l’idée selon laquelle la parole et le mouvement seraient des modes d’expression complètement distincts. Allant au-delà d’une simple mise en commun des vocabulaires d’une chorégraphe et d’une artiste issue du théâtre, L’Echo mobilise les deux interprètes de sorte que leur présence sur scène reflète la danse comme « désir de parole ».





Nacera Belaza est née près de Médéa en Algérie et vit en France depuis l’âge de cinq ans. Après des études de lettres modernes, elle crée en 1989 sa propre compagnie. C’est en autodidacte qu’elle entre en danse, poussée par la nécessité vitale de s’exprimer, de dire et dénouer la complexité d’une double appartenance culturelle. Son langage chorégraphique surgit en cachette pendant l’enfance et l’adolescence ; elle puise la matière tout d’abord en elle-même puis dans ce que lui apporte la littérature. Depuis, son travail explore le mouvement en un souffle serein, profond et continu, confrontant la patience, la rigueur, le dépouillement au « vacarme assourdissant de nos existences », rendant au geste son utilité existentielle.





En 2015, elle est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, puis en 2024 Officier. En 2008, Le Cri a reçu le Prix de la révélation du Syndicat de la Critique. En 2017, la SACD a également salué son parcours en lui remettant le Prix Chorégraphe. L’ensemble de ses pièces sont régulièrement présentées en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique du Nord. Elle a créé en Algérie une coopérative qui lui permet de mener un travail régulier avec le pays de ses origines.




Chorégraphie, conception son et lumière : Nacera Belaza

Interprétation : Valérie Dréville et Nacera Belaza

Entre la Méditerranée et les Alpes, la géologie remarquable des Alpes de Haute Provence lui vaut le label UNESCO Géoparc. Ce territoire, aux paysages et climats variés, abrite une biodiversité exceptionnelle, avec l’un des plus grands nombres d’espèces animales et végétales de France. Il compte 8 sites Natura 2000, 4 arrêtés de protection de biotope, et 98 % de ses communes sont en zones naturelles d’intérêt faunistique et floristique. Un véritable trésor naturel à découvrir.


Le programme complet du festival sera bientôt disponible !

En suivant un chemin tracé par les Malouins, un négociant-armateur marseillais, Jean-Baptiste Bruny, arme en 1707 un navire, le Saint-Jean-Baptiste, pour aller en mer du Sud et puiser, au-delà du cap Horn, des richesses dans l’Empire espagnol. Confiée à Jean-François Doublet, ancien capitaine corsaire et suivie par Louis Feuillée, religieux astronome, cette aventure maritime, ponctuée de rencontres et de découvertes est l’objet d’un fructueux commerce interlope, ainsi qu’en témoignent les grands livres de comptes au retour du navire à Lorient en 1711.

Par Gilbert Buti, professeur émérite d’histoire moderne à Aix-Marseille Université et chercheur à la MMSH (laboratoire Telemme)

• Tout public
• Durée : 2h
• Entrée libre et gratuite à l'auditorium du Musée d'Histoire de Marseille, dans la limite des places disponibles

L’atelier Peau d’âme est un atelier de bricologie artistique à visée thérapeutique, il fait partie d’un dispositif de soins au sein du Forum Interpôles des Ateliers de Psychothérapie à Médiation Créatrice sous la direction du Dr. Bourgeois, favorisant la mise en œuvre d’un processus créatif à travers l’art du détournement d’objets, de l’assemblage, et de la métamorphose. L’hôpital de Montfavet s’affirme comme un partenaire majeur et souhaite déployer des propositions artistiques et singulières.

Il est co-animé par une artiste plasticienne Sabrina Gruss et deux infirmières Emmanuelle Brisse et Anne Cheyer.

Cette exposition présente les œuvres singulières des artistes Klara Pax, Christian Ripoll, HBB, Siou, Willow, Sabine Raousset, Cécile Lelouarn, Aldo Selmo, Sandy M, Frig Fra K, Emma et Anne.

L'exposition se poursuit du 30 septembre au 26 octobre dans le cadre du Parcours de l'art.

Entrée libre.

Donnant vie à une révolte intérieure, cette œuvre met en scène six acrobates solitaires sur un mur transparent, entouré de trampolines, symbolisant les obstacles personnels et sociaux. Chaque personnage navigue entre ses peurs et ses ambitions, illustrant le courage nécessaire pour affronter l’exclusion et l’individualisme. La scénographie changeante permet une immersion dans leurs luttes internes, où les chutes deviennent des occasions d’envol. La pièce interroge la dynamique entre solitude et solidarité, proposant une réflexion sur la capacité de l'Homme à s'adapter et à tisser des liens dans un monde en mutation.

Conception et mise en scène Damien Droin
Avec Tristan Etienne, Maël Thierry, Louise Aussibal ou Hélène Leblanc, Aris Colangelo ou Diogo Farias Dos Santos et Carl Rom Colthoff.