Agenda

Une analyse commentée avec exemples musicaux à l’appui pour découvrir les mécanismes de composition, l’esthétique d’une époque et d’un compositeur. Le chef partage aussi avec vous l’interprétation qu’il fait de l’œuvre et la gestuelle qu’il adopte pour communiquer avec les musiciens. L’Orchestre vous interprète ensuite la pièce dans son intégralité, que vous appréciez d’une oreille affûtée. Installez-vous confortablement et laissez-vous guider.

BENJAMIN LEVY - DIRECTION

LUDWIG VAN BEETHOVEN
Symphonie n°2 en ré majeur, op. 36 (1802)

Il est minuit, l’heure des vérités, l’heure que « Lui » et « Elle » ont choisie pour régler leurs comptes. Une dispute éclate et pas n’importe laquelle, celle qui fait s’affronter, comme dans un véritable combat de boxe, deux partenaires que plus de trente ans de vie commune ont fait se connaître par cœur.


Tout y passe : les enfants, les amours, les parents, l’ambition, les mensonges et les vérités. Les échanges entre les époux sont incisifs, parfois irrésistiblement drôles, parfois déchirants. Mais derrière la comédie et les excès, la tendresse et l’amour ne sont jamais loin…


Une pièce de Philippe Claudel mise en scène par Nicolas Briançon, avec Marie-Anne Chazel et Michel Leeb.

Création 2025 composée de 4 parties :
The Diva, The Fool, Jano et The Protagonist
Chorégraphie et danse : Lorena Nogal

Sacrée meilleure danseuse en 2024 en Espagne, Lorena Nogal va interpréter, dans les halls des théâtres, une série de 4 soli inédits, conçus spécialement pour l’édition 2025 du Festival. Chaque performance, d’environ 10 minutes, résonne avec d'autant plus de force et de sincérité qu'elle s'expose à quelques pas des spectateurs, dans l'intimité rare d'un moment unique et partagé.

Mon premier est l’emblème de la ballerine virginale. Mon second incarne la séduction féminine. À eux deux, chausson de pointe et talon aiguille symbolisent une certaine image de la femme, entre pureté désincarnée et élégance ultra-sensuelle. Une dialectique riche de sens sur laquelle se penche avec gourmandise Eugénie Andrin, dans cette création mondiale avec la participation du Cannes Jeune Ballet.

En associant ces deux accessoires aux pieds de ses interprètes, elle déstructure leurs codes respectifs et allie langage classique et écriture contemporaine. La figure de Cendrillon, au cœur de cette réjouissante relecture, devient le pivot de toutes les interrogations soulevées par la chorégraphe autour de l’idée d’élévation, qu’elle soit physique, sociale ou esthétique.

La jeune fille pauvre, qui d’un coup de baguette magique, se transforme en élégante aristocrate pour plaire à un prince forcément charmant, est le miroir de celles qui aujourd’hui malmènent leur corps, y compris par la chirurgie esthétique, pour répondre aux critères de beauté imposés par la société. Tour à tour êtres charnelles ou créatures immatérielles, les danseuses défient le regard du public pour s’affirmer en être libre. Et, affranchies de toute entrave, cultiver chacune leur singularité.

Création 2025 - Pièce avec la participation du Cannes Jeune Ballet
Chorégraphie : Eugénie Andrin
Musique : Nicholas Britell
Avec : nom des interprètes à venir

Performance Lorena Nogal - "The protagonist"
20h durée : 10mn à l'issue de la représentation de la compagnie Eugénie Andrin

Première française

L’aventure a commencé en 2015. Cette année-là, Guy Weizman et Roni Haver lancent un ambitieux projet de co-créations avec une série successive de compagnies de danse et de théâtre du monde entier.

Le but de ces échanges interculturels ? Créer des histoires collectives autour de ce qui fonde l’existence humaine, en réunissant pour chaque pièce des interprètes des deux bords. Dans un souci de partage, les répétitions et les premières représentations se déroulent à part égale entre les Pays-Bas, où est basé le Club, et le pays d’où est originaire la troupe partenaire. Entamé avec Phobia et les Slovènes de En-Knap, le projet s’est depuis 2021 tourné vers les pays du Sud Global.

Bad Nature marque ainsi la rencontre avec l’Australasian Dance Collective, sur une musique de l’artiste audiovisuel Boris Acket interprétée par l’ensemble de percussions néerlandais HIIIT. En écho aux défis écologiques auxquels est confrontée l’humanité, les deux chorégraphes du Club Guy & Roni explorent le contraste entre nostalgie d’un univers naturel et fascination pour les technologies qui façonnent notre futur et dégradent notre environnement.

À ce paradoxe, douze danseurs issus de deux mondes aux antipodes répondent dans un dialogue riche de leurs différences, en tentant d’inventer une nouvelle harmonie.

Création 2025 - Pièce pour 12 danseurs et 3 musiciens
Chorégraphie : Roni Haver, Amy Hollingsworth, Jack Lister, Guy Weizman
Musique, décors et lumières : Boris Acket
Costumes : Maison the Faux
Dramaturgie : Friederike Schubert
Dramaturgie musicale : Franck Wienk
Interprètes : Club Guy and Roni, Australasian Dance Collective, Hiiit

Club Guy & Roni : Adam Peterson, Angela Herenda, Igor Podsiadly, Camilo Chapela, Jésula Touissant Visser, a.o.
Australasian Dance Collective: Samuel Frederick Hall, Lylly Daniher King, Lily May Potter, Georgia Madeleine van Gils, Taiga Kita-Leong

HiiiT : Niels Meliefste, Max Frimhout, Louis Frère-Harvey

Situé au Centre de Conservation et de Ressources du Mucem dans le quartier de la Belle de Mai, cet appartement témoin de 800 m2 propose un échantillonnage des collections conservées par le Mucem, présentant des objets de différentes époques, origines géographiques, dimensions, etc.
Il présente également un échantillonnage des dispositifs de rangement et des modes de conservation des collections en réserve.

Une soirée merveilleusement exigeante, reflet d’une grande diversité d’une compagnie dont le répertoire n’a de cesse d’explorer de nouvelles frontières artistiques.

- MAL??N -

Création 2024 • Pièce pour 23 interprètes
Chorégraphie Ayelen Parolin

Dans Malón, la chorégraphe Ayelen Parolin fait de sa pièce un déferlement libérateur, une fête pop sur une musique percussive aux couleurs acidulées où toutes les individualités des danseurs aux styles et aux physiques différents sont unies par la volonté de faire corps commun.

Ayelen Parolin
Née en Argentine et basée à Bruxelles, Ayelen Parolin fut d’abord interprète avant de créer à ce jour une vingtaine de pièces, au sein de sa propre structure RUDA comme pour de nombreuses compagnies internationales.

- THE FUGUE -

Création en 1970 par la compagnie Twyla Tharp Dance • Pièce pour 3 interprètes
Entrée au répertoire du CCN - Ballet de Lorraine en 2015 et reprise en 2025
Chorégraphie Twyla Tharp

The Fugue, créé en 1970 par Twyla Tharp, est un trio écrit sur L’Offrande musicale de Jean-Sébastien Bach, une partition construite autour d’un thème à vingt temps, décliné en vingt variations. Chacun des trois interprètes représente un registre musical : basse, alto, soprano.

Twyla Tharp
Avec plus de 160 créations à son actif, Twyla Tharp est depuis 50 ans une chorégraphe incontournable du paysage de la danse moderne américaine. Son répertoire mêle danse moderne, jazz et ballet classique.

- WORKS -

Recréation 2025 • Pièce pour 10 interprètes
Chorégraphie Maud Le Pladec

Directrice du CCN - Ballet de Lorraine, depuis janvier 2025, et directrice de la danse des J.O. de Paris 2024, Maud Le Pladec crée une nouvelle version de sa pièce Works. S’appuyant sur la 7e Symphonie de Beethoven, Works reflète toute l’inventivité et la précision qui caractérisent la chorégraphe.

Maud Le Pladec
Chorégraphe depuis 2010 avec Professor, Maud Le Pladec a pris en janvier 2025 la tête du CCN - Ballet de Lorraine après avoir dirigé pendant sept ans le Centre chorégraphique national d’Orléans. Pour la compagnie lorraine, elle avait déjà créé en 2021 la pièce de groupe survoltée Static Shot.

Ce triptyque présente le travail de trois chorégraphes femmes avec des univers chorégraphiques et musicaux distincts. Une soirée exigeante qui démontre toutes les qualités d’une troupe au répertoire ouvert sur le monde.

Directrice du CCN - Ballet de Lorraine depuis janvier 2025 et directrice de la danse des J.O. de Paris 2024, Maud Le Pladec crée une nouvelle version de sa pièce Works, initialement présentée ‘à l’aveugle’ dans le cadre du programme Plaisirs inconnus en 2016. S’appuyant sur la 7e Symphonie de Beethoven sur laquelle elle est composée, Works reflète toute l’inventivité et la précision qui caractérise la chorégraphe.

The Fugue, créé en 1970 par Twyla Tharp, est un trio écrit sur L’Offrande musicale de Jean-Sébastien Bach, une partition construite autour d’un thème à vingt temps, décliné en vingt variations. Chacun des trois interprètes représente un registre musical : basse, alto, soprano.

Dans Malón, la chorégraphe Ayelen Parolin fait de sa pièce un déferlement libérateur, une fête pop sur une musique percussive aux couleurs acidulées où toutes les individualités des danseurs aux styles et aux physiques différents sont unies par la volonté de faire corps commun.

The Fugue
Création en 1970 par la compagnie Twyla Tharp Dance
Entrée au répertoire du CCN – Ballet de Lorraine en 2015 et reprise en 2025
Pièce pour 3 interprètes
Chorégraphie : Twyla Tharp
Remontage 2025 : Kaitlyn Gililand
Lumières originales : Jennifer Tipton

Works
Recréation 2025
Pièce pour 10 interprètes
Chorégraphie : Maud Le Pladec
Création lumières : Eric Wurtz
Musique : Michael Gordon, Rewriting Beethoven’s 7th Symphony, part 2
© Red Poppy, administré par G.Schirmer, avec l’aimable autorisation de première Music Group
Réalisation costumes : Atelier Costumes du CCN - Ballet de Lorraine

Production : CCN - Ballet de Lorraine


Malón
Création 2024
Pièce pour 23 interprètes
Chorégraphie : Ayelen Parolin
Assistanat à la chorégraphie : Daan Jaartsveld, avec la participation de Julie Bougard et Jeanne Colin
Dramaturgie : Olivier Hespel
Création lumières : Jean-Jacques Deneumoustier
Création musicale : Benoist Bouvot
Création costumes : Alexandra Sebbag
Réalisation costumes : Atelier Costumes du CCN - Ballet de Lorraine
Répétitrice : Valérie Ferrando

Production : CCN - Ballet de Lorraine
Coproduction : RUDA asbl.
Production dans le cadre du projet Artiste Associé avec le Centre Pompidou-Metz

Avec les artistes chorégraphiques du CCN-Ballet de Lorraine : Jonathan Archambault, Aline Aubert, Alexis Baudinet, Malou Bendrimia, Charles Dalerci, Inès Depauw, Mila Endeweld, Angela Falk, Nathan Gracia, Inès Hadj-Rabah, Matéo Lagière, Laure Lescoffy, Valérie Ly-Cuong, Andoni Martínez, Afonso Massano, Lorenzo Mattioli, Clarisse Mialet, Elsa Raymond, Céline Schoefs, Gabin Schoendorf, Lexane Turc, Mac Twining, Luc Verbitzky

Longtemps censurée, Marie Fortuit donne vie et voix à cette œuvre en l’adaptant à la scène, pour un voyage au cœur de la langue fine et poétique de cette grande autrice du XXe siècle. Bouleversante puissance d’un désir, d’un amour fou voué à ne jamais pouvoir être vécu.

Thérèse et Isabelle sont deux jeunes femmes qui découvrent l’amour et le plaisir charnel dans le pensionnat d’un collège du Nord de la France. Durant trois nuits, Thérèse s’initiera avec Isabelle au plaisir avant d’être découverte et séparée de son “amie” par les adultes. Par sa poésie, Violette Leduc montre comment le désir naît, comment il s’épanouit et, surtout, comment il peut être empêché, censuré. La blessure de ce premier amour sera toujours au cœur de sa littérature, qui scrute sans concession les différents états de la condition féminine : luttes féministes, avortement, homosexualité, fragilité psychique et multiplicité des passions comme des désirs. Thérèse et Isabelle ne paraîtra en version intégrale qu’en 2000, soit 46 ans plus tard et 28 ans après la mort de la romancière.

Avec Louise Chevillotte, Marine Helmlinger, Raphaëlle Rousseau, Lucie Sansen

Une réinterprétation d’un monument du cinéma d’animation et de sa bande originale audacieuse, qui éclaire d’une lumière contemporaine cette œuvre de science-fiction, créée dans les années 1970.



Sur la planète Ygam vivent les Draags, humanoïdes géants à la peau bleue et à l’intelligence supérieure. Ils ont fait des humains, leurs animaux domestiques… L’un d’eux, Terr, ayant eu accès à la science des Draags, réussit à rejoindre les hordes d’hommes révoltés qui vivent à l’état sauvage…
Fable fantastique et métaphysique, le film - prix spécial du jury à Cannes en 1973 – frappe par son propos, son univers graphique aux références multiples et sa bande originale, composée par le pianiste et arrangeur Alain Goraguer qui fusionne free-jazz et rock psychédélique.



Plus d’un demi-siècle plus tard, l’ONJ et sa directrice artistique Sylvaine Hélary s’emparent de cet ovni pour proposer une traversée artistique visuelle, musicale, scénographique et interactive menée par une comédienne-chanteuse et sept solistes.



Puisant dans l’œuvre originale, cette création propose un regard du présent sur les thèmes philosophiques abordés par le film, tout comme les compositions aux accents jazz et électro de Sylvaine Hélary, résonnent avec le monde sonore créé à l’époque.




Avec Manon Xardel jeu, chant Sylvaine Hélary flûtes traversières, voix, composition Élodie Pasquier clarinette, clarinette basse Antonin Rayon fender rhodes, clavinet, synthétiseurs, composition Julien Boudart synthétiseurs, collaboration artistique Guillaume Magne guitares électrique et acoustique, voix Benjamin Glibert basse électrique, voix Christophe Lavergne batterie.
Dramaturgie, mise en scène Julien Vella.



En partenariat avec Marseille Concerts et le festival Tous en Sons.

Après 7 ans loin de la scène et la folle envie de faire rire, Dany Boon revient à son rêve d’enfant avec un tout nouveau one man show.

Django descend dans le Sud pour faire slamer les Marseillais.

Avec Duel Reality, les artistes s’emparent de l’histoire légendaire de Roméo et Juliette et de l’affrontement ancestral de leurs familles. La scène devient alors une véritable arène sportive, où le désir de dépassement et la rivalité nourrissent une dramaturgie à son apogée. Au cœur de cette opposition féroce, une lueur d’espoir : celle de deux êtres qui, au-delà de la victoire ou de la défaite, ne cherchent qu’à se retrouver. Toute l’intensité de ce classique est sublimée par une technique circassienne impressionnante et une mise en scène grandiose.

Première française

Difficile d’accès, la danse contemporaine ? Pas pour Anton Lachky qui s’emploie à mettre à portée de tous et en particulier des plus jeunes une danse aussi populaire qu’exigeante, dans son inspiration comme dans sa gestuelle. Après la crise écologique, thème de son précédent opus Les Autres, il aborde ici la crise démocratique dont l’ombre plane sur les sociétés européennes.

Des questions brûlantes d’actualité - c’est quoi une démocratie ? pourquoi est-elle in fine préférable aux autres systèmes politiques ? à quoi sert la liberté ?... - ont nourri un scénario à suspens, écrit en amont par Éléonore Valère-Lachky : en 2400, dans un environnement dévasté, les humains ont dû désactiver de leurs cerveaux la fonction du langage afin de diminuer leurs besoins caloriques.

Jusqu’au jour où cinq d’entre eux, en secret, se remettent à danser et à parler… Sur cette trame dystopique, Anton Lachky développe au plateau une écriture riche et complexe fondée sur sa propre technique du Puzzle Work. Chaque motif gestuel initial est développé dans le temps et l’espace en variant les qualités de mouvement, jusqu’à conjuguer précision et musicalité. Le résultat est un véritable « Thriller SF chorégraphique » pour cinq danseurs, qui rappelle aux spectateurs de tous âges combien le monde a besoin d’histoires.

Création 2025 - Pièce pour 5 interprètes
Chorégraphie : Anton Lachky - Texte : Eléonore Valère-Lachky
Régisseur son : Jérémy Michel
Création lumières : Anton Lachky

Avec Nino Patuano, Lysanne Van Berlo, Cassandre Cantillon, Yamuna Huygen, Lewis Cooke en alternance avec Pjotr Nuyts

*WORKSHOP
Jeudi 4 Décembre ? 19h-21h ? Forum Jacques Prévert - (1 rue des Oliviers Carros)
avec Nino Patuano de la compagnie Anton Lachky

Tous niveaux à partir de 14 ans / Adultes / Tarif : 15€
Inscriptions au 04 93 08 76 07 ? accueil@forumcarros.com

C’est l’histoire d’un nouveau spectacle qui parle de la vie, cette coquine, et de toutes les cases qu’on est censés cocher pour la « réussir ».

« Grosso modum, je te promets » (comme disait Johnny) : Un moment aussi chaleureux qu’une raclette en plein mois d’août, aussi doux qu’un agneau ignorant Pâques, aussi léger qu’une plume sous hélium et surtout : la joie de se rencontrer en chair et en os !

Gojira, le phénomène metal, qui a obtenu une reconnaissance à l’international en jouant dans les plus grands festivals et scènes du monde, revient en France pour une tournée exceptionnelle.
Après leur passage mémorable et internationalement salué lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le groupe landais stupéfait le monde et assied sa notoriété de leader du metal français en décrochant son premier n°1 aux Etats-Unis avec « Méa Culpa (Ah ! Ça ira !) ».


Depuis leur exposition sur la scène internationale avec leurs albums Fortitude ou Magma, Gojira repousse les frontières du metal. Leurs riffs puissants, mêlés à des rythmes complexes et des textes profondément engagés sur l’environnement et l’humanité, captivent une communauté de fans en pleine croissance.
Chaque album est une expérience immersive et chaque concert, une décharge d’adrénaline pure.

Un marché de Noël intérieur avec des chapiteaux proposant des idées de cadeaux divers, des points de restauration et un caviste, sur une vingtaine de stands. Ce concept intérieur permettra un bon accueil des visiteuses et visiteurs, quelle que soit la météo.
Et dans le Parc de la Salle du Château, c'est la fête : De nombreuses animations gratuites autour de Noël seront proposées dans le parc attenant.
Prochainement le programme

Après la découverte de l’étonnant Sa-Ii (Gap of the Time) de la compositrice germano-coréenne Song Aa Park, œuvre lauréate du concours Unanimes de 2024, le Concerto pour violoncelle n°1 de Chostakovitch nous plongera dans la modernité de l’immédiate après-guerre. Avec l’éblouissante technique et la poésie qu’on lui connaît, Bruno Philippe nous révèlera tout le lyrisme et l’ironie mordante de cette œuvre phare du XXe siècle. Elle aussi tragique et lumineuse, la Symphonie n°4 de Brahms viendra couronner ce programme exceptionnel.

Song Aa Park Sa-Ii (Gap of the Time) œuvre lauréate du concours Unanimes
Dimitri Chostakovitch Concerto pour violoncelle & orchestre n°1 en mi bémol majeur, op. 107
Johannes Brahms Symphonie n°4 en mi mineur, op. 98

Violoncelle Bruno Philippe
Direction musicale Elena Schwarz

Orchestre Philharmonique de Nice

Création 2025

Encore étudiants, déjà professionnels. Après s’être illustrés, lors de la précédente édition du Festival, au cours de la soirée-évènement consacrée aux six écoles nationales supérieures de danse, le talentueux Cannes Jeune Ballet revient avec une nouvelle promotion d’élèves en fin de cursus, enthousiastes et aguerris.

Cette fois sous la houlette de Lorena Nogal, membre du fameux collectif La Veronal, ils se produisent au cœur d’un lieu phare de la Croisette, la fraîchement rénovée villa La Malmaison. Désormais entièrement dévolue au Pôle d’Art contemporain, elle accueille dans le cadre de sa programmation temporaire un ensemble d’œuvres de Jean-Michel Othoniel, le sculpteur qui a fait des perles sa signature.

Au fil d’une série de performances in situ baptisées Infinite, la danse se confronte aux arts plastiques et joue de la proximité des interprètes avec le public. Pour la quinzaine de danseurs composant la troupe, le challenge est particulièrement excitant : ils ont non seulement l’occasion privilégiée d’illustrer la polyvalence de leur formation, mais aussi et surtout d’affirmer, dans ce contexte inhabituel, leur sensibilité propre. Une proposition à tous égard stimulante, qui renforce les liens tissés par le Festival avec le Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower.


Performance pour 15 interprètes
Chorégraphie : Lorena Nogal
Direction artistique et pédagogique : Paola Cantalupo


*Exposition JEAN-MICHEL OTHONIEL - Poussière d’étoiles
Du 17 mai 2025 au 4 janvier 2026
Du mardi au dimanche de 10h à 13h et de 14h à 18h
La Malmaison, Cannes

Le Centre d’art contemporain de la Malmaison accueille un ensemble d’œuvres du sculpteur Jean-Michel Othoniel. L’artiste va investir les 600m2 du musée avec des sculptures aux reflets infinis, transcendance de l’or, éblouissement de la lumière où ses 90 œuvres rendent « hommage à cet or des stars déchues, cette poussière d’étoiles… ».

Première mondiale
Coproduction Festival de Danse Cannes - Côte d’Azur



Plus que toutes autres, les cent dernières années auront sacré l’alliance du corps et de la musique. Paulo Ribeiro a ainsi dédié à chacune des époques de sa « Trilogie » - le début du 20e siècle, les années soixante et le monde actuel, une partition spécifique qui nourrit et détermine son inspiration. Ancrée dans les débuts du siècle passé, la Partie I, présentée en 2024 à Coimbra au Portugal, faisait écho aux œuvres de Maurice Ravel et de Luís de Freitas Branco.

Selon le même principe d’alliage entre « un son et corps universels » et un compositeur « local sans géographie ni temps défini », l’acte II met à l’honneur notre présent en associant les contemporains Louis Andriessen et Luís Tinoco. Le titre reflète la similitude de leurs deux prénoms mais également le mystère de cet autre, « Lui », qui toujours surprend et apporte « le paradis ou l'enfer ». Créant non pas avec mais sur la musique, le chorégraphe se laisse guider par ces deux pièces musicales, interprétées en direct par l’Orchestre National de Cannes.

À rebours d’une époque aseptisée où les émotions sont passées à la moulinette dévastatrice des réseaux sociaux, il s’attache avec ses six interprètes à ce qui nous lie irrémédiablement les uns aux autres. Et affirme, dans les corps traversés du « souffle du temps », le pouvoir salvateur de la danse.

Création 2025 - Pièce pour 6 interprètes
Chorégraphie et direction artistique : Paulo Ribeiro
Assistante chorégraphe : Ana Moreno
Musique : Symphonie for Open Strings de Louis Andriessen et une création originale de Luís Tinoco
Coordination musicale : Luís Tinoco
Lumières : Nuno Meira
Costumes : José António Tenente

Avec : Diogo M. Santos, Liliana Oliveira, Maria Martinho, Marta Cardoso, Rodrigo Loureiro (en attente)
Et l’Orchestre national de Cannes, chef d’orchestre Arie van Beek

*Performance Lorena Nogal - The protagonist
Samedi 6 Décembre - 19h45
Durée : 10mn - entrée libre sur présentation du ticket spectacle de 20h30